Nouvelles 2022
Kriekpeer
Le poirier de Klerken élu "Arbre de l'année"
Le poirier de Klerken, un village près de Houthulst, a été élu "Arbre de l'année". Cette élection ne concerne pas l'arbre le plus ancien ou le plus grand, mais l'arbre dont l'histoire est la plus marquante. Ce qui est aussi important car cela veut dire qu’il joue un rôle essentiel pour la population locale. Et c'est certainement le cas à Klerken.
Même si sa taille n'a pas d'importance, le nouvel "arbre de l'année" est un spécimen robuste : dix mètres de haut pour une circonférence d'environ deux mètres. Il est également plus que centenaire. Mais c'est surtout l'histoire qui l'entoure qui est frappante. L'espèce a été cultivée pour la première fois dans le Schoonbroek d'Anvers en 1778, et s'est rapidement répandue dans toute la Flandre. Vers la période des récoltes, une procession annuelle des poires était organisée à Klerken, ainsi qu'une foire. Ces festivités devaient attirer le plus de monde possible pour vendre rapidement les poires, car cette variété de poire ne se conserve pas longtemps. Malheureusement, la tradition s'est perdue et le dernier ommegang a eu lieu en 1999.
La poirier de Klerken a donc perdu une partie de sa valeur symbolique mais un certain nombre d'habitants ont voulu changer cela et ont proposé le poirier comme candidat au titre d'"Arbre de l'année". Avec succès ! Les initiateurs ont été récompensés de la somme de 2 500 euros pour prendre soin de l'arbre et faire connaître son histoire à un plus large public.
Dictionnaire
Un dictionnaire bilingue langue des signes-français: une première mondiale de l'UNamur.
Le mercredi 12 octobre l’UNamur a présenté un dictionnaire bilingue langue des signes-français.
Ce projet porté par l'UNamur, et financé par le Fonds Baillet Latour, est le fruit d'une collaboration féconde entre les linguistes de l'institut NaLTT et les chercheurs en informatique de l'institut Nadi. Il aura nécessité quatre années de travail avant d'être concrétisé. Il constitue une véritable révolution dans le domaine, puisqu'aucun dictionnaire semblable n'existait jusqu'à présent. Capable de traduire de la LSFB (langue des signes francophone de Belgique) vers le français, et du français vers la LSFB, cet outil a également la grande particularité de proposer une traduction en contexte. Une innovation qui permet aux personnes atteinte de surdité de savoir l'utilisation précise d'un mot en français. Le dictionnaire proposé par l'UNamur est gratuit et le demeurera dans le futur. Il est possible de le consulter partout, et sur tous les supports (pc, tablettes, smartphones) à condition d'avoir une connexion wifi. Pour la traduction depuis la LSFB il sera également nécessaire que l'appareil utilisé pour se rendre sur le site possède une caméra. D’une utilisation simple et ludique, inspiré par le dictionnaire en ligne Linguee, l'outil de traduction proposé par l'Unamur offre une expérience d'utilisation relativement intuitive et simple de compréhension.
Présentation du projet sur le web: https://nouvelles.unamur.be/upnews.2022-10-11.0365019077/view
Lien vers le dictionnaire: https://dico.corpus-lsfb.be/
Lien vers la vidéo du projet: https://www.youtube.com/watch?v=r5arVYsfSp4
Sablon
Retour du triptyque de Michel Coxcie en l’Eglise Notre-Dame des Victoires du Sablon
Le mardi 27 septembre 2022 à 19h a eu lieu une conférence avec projection pour inaugurer le retour en l’église Notre-Dame des Victoires au Sablon du remarquable triptyque restauré de Michel Coxcie (1499-1592) avec un panneau central représentant la Résurrection du Christ et les deux volets latéraux les donateurs .
Les différents intervenants:
- M Joost Vander Auwera, Conservateur honoraire au Département d’Art Ancien des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique a présenté les reflets dans l’art pictural des troubles religieux à la fin du XVIe siècle à Bruxelles, contexte lors duquel le tableau a été peint,
- Mme Hilde De Clercq, directeur général de l’IRPA est intervenue sur le rôle de l’IRPA pour le maintien du patrimoine en Belgique,
- Mme Nathalie Laquière, restauratrice du tableau à l’IRPA, a fait exposé des découvertes survenues lors des recherches et de la restauration du tableau.
Après plus de deux ans d’études et de restaurations à l’IRPA le triptyque est revenu, magnifique ! Le budget de près de 200.000 € fut entièrement couvert par un subside de la Région de Bruxelles-Capitale et un don du Fonds Baillet Latour.
https://www.catho-bruxelles.be/nd-du-sablon-conference-autour-du-triptyque-de-michel-coxie/
https://www.kikirpa.be/fr/nouvelles/le-triptyque-de-michiel-coxcie-retourne-au-sablon
Agricultures
Cette année c’est le projet de la Ferme de la Sarte à Grez-Doiceau qui est sélectionné à l’issue de l’appel à projets « CERES - Agricultures en transition » organisé chaque année par le Fonds Baillet Latour.
Dans le cadre de l’appel annuel à projets, le Fonds Baillet Latour accorde un montant de 100.000€ étalés sur 4 ans. Ce montant sert à mettre en place un accompagnement scientifique et technique par les Fermes Universitaires de l’UC Louvain pour expérimenter et valider de nouvelles pratiques reproductibles au service d’une agriculture plus durable. L’objectif final est de s’assurer que les techniques développées puissent être partagées et répliquées utilement au bénéfice du secteur.
Le projet de la Ferme de la Sarte, porté par Géraud Dumont de Chassart, a été sélectionné parmi 35 propositions. Il consiste en l’analyse des effets de bio-intrants et oligoéléments sur les services écosystémiques du sol, la qualité nutritionnelle des aliments et la productivité agricole. Avec l’aide des Fermes Universitaires de l’UC Louvain, la Ferme compte créer plusieurs parcelles d’essais multifactoriels dont l’objectif est de valider scientifiquement des nouvelles pratiques agricoles pour réduire au maximum l’utilisation de fongicides et d’engrais azotés de synthèse, dans le cas particulier d’une ferme sans élevage.
Les essais prévus en 2022 portent sur deux cultures. D’une part, les effets du compost en enrobage de semences et des pulvérisations d’extraits végétaux ou de thé de compost sur une culture d’orge brassicole et d’autre part, un essai comparatif entre thé de compost, extraits végétaux et fongicide pleine dose et demi-dose sur froment d’hiver. Au terme des 4 ans, les résultats seront partagés dans les réseaux agricoles.
Infectiologie
Le Professeur Thomas Marichal de l’ULiège a reçu le Baillet Latour Biomedical Award 2022 de 1.000.000 d’euros ce jeudi 21 avril des mains de la ministre Valérie Glatigny.
Pour sa première édition, le Baillet Latour Biomedical Award, remis ce jeudi 21 avril, au palais des Académies à Bruxelles, par la ministre de la Recherche scientifique en Fédération Wallonie-Bruxelles Valérie Glatigny, a été attribué au Professeur Thomas Marichal de l'Université de Liège pour ses recherches sur le système immunitaire pulmonaire.
Thomas Marichal est Docteur en médecine vétérinaire. Il a obtenu un doctorat en Immunologie en 2011 à l'Université de Liège. Il est actuellement enseignant-chercheur à l'Institut de recherche interdisciplinaire en sciences biomédicales (GIGA) de l'Université de Liège, où il dirige le laboratoire d'immunophysiologie. Le projet qui sera financé par ce prix, s'intéresse aux cellules myéloïdes (une lignée de cellules immunitaires) atypiques qui apparaissent lors de la phase de récupération des infections virales respiratoires.
Avec son nouveau prix, le Fonds Baillet Latour consacre désormais chaque année un million d'euros au soutien pendant cinq ans de la carrière de jeunes chercheurs prometteurs dans le domaine des sciences biomédicales. Il espère ainsi augmenter leur visibilité, favoriser l'obtention de financements additionnels européens ou encore contribuer à la rétention des talents scientifiques dans le pays.
Salades
L’édition 2022 du Prix Baillet Latour pour l’Innovation en Maraîchage, 3è édition, a récompensé le projet de La Tête dans les Salades pour la création d’une pépinière visant à obtenir une production 100% bio et locale de fruits et de légumes.
Pour la troisième année consécutive, le Prix Baillet Latour récompense un projet d’innovation en production durable des légumes, à hauteur de 10 000 €. L’objectif de ce prix est de contribuer au développement d’innovation pour des pratiques de maraîchage plus durables. Pour cette édition 2022, une dizaine de dossiers ont été soumis à candidature. Le jury a été impressionné par la diversité de ceux-ci.
Après délibération, le prix a été attribué à La Tête dans les Salades pour son projet intitulé : « Création d’une pépinière à semis dans le cadre d’une production 100 % locale de fruits et légumes en maraîchage biologique sur petite surface ». Depuis 2017, La Tête dans les Salades propose une production de fruits et légumes 100 % issue de leur ferme en maraîchage biologique avec, pour leitmotiv, l’envie de participer à la relocalisation de l’alimentation.